Ce meuble situé dans l'entrée des enfants était totalement inconnu, en raison de la destruction des archives de l'architecte à la demande de Robert Mallet-Stevens lui-même.
C'est grâce à ce cliché, du à Paul Reifenberg en 1932, présent dans un album photographique découvert aux Etats-Unis que nous en connaissons l'existence.
L'excellente qualité de la photo de ce serviteur permet d'en préciser les détails, ce qui devrait faciliter une restitution à l'identique. Un projet qui devrait aboutir en concordance avec la manifestation de Lille Design 2020.
Il y avait 12 patères métallique, six de chaque côté du grand miroir. L'extrémité sphérique était fixée par une tige cylindrique coudée à angle droit sur une base carrée. La plaque de support des portemanteaux étant elle-même solidarisée au bâti en bois par 4 vis, aux rainures parfaitement horizontales !
Au pied du miroir, au niveau du sol, un coffre en bois qui pouvait servir également de banc, s'ouvrait en 3 parties.
Chaque partie du coffre de rangement s'articulait par deux charnières à gonds visibles. Ce coffre devait probablement être utilisé pour le rangement des chaussures ou des articles de sport (raquette de tennis par exemple).
La plinthe courbe, en petits carreaux, n'était pas présente au niveau de ce meuble mais remplacée par un batardeau en bois.
Le miroir rectangulaire situé au centre du serviteur était entouré d'une baguette en bois à vis apparente.
Ci-dessous sur ce détail de la photographie, prise à 9h49, on distingue les 5 vis de la baguette horizontale supérieure.
Au-dessus des portemanteaux une étagère à bord arrondi, de chaque côté du miroir, pouvait accueillir les cartables ou les casquettes.
